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Explication sur l'essor du marché du vrac en France

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QUELQUES CHIFFRES SUR LE MARCHÉ DE LA VENTE EN VRAC EN FRANCE

Petit rappel : la vente en vrac c’est la vente de produits non-pré-emballés. Ainsi les fruits, les légumes et tous les produits qui s’achètent à la coupe telle que le fromage, la crèmerie, la charcuterie et la boucherie, sont du vrac. On parlera de « vrac frais » pour ces produits et de « vrac hors frais » qui est celui qui bourgeonne depuis quelques années dans les épiceries vrac spécialisées et les rayons des magasins bio et conventionnels. Ce « vrac hors frais » s’applique à tout le reste des produits comme le riz, les farines, les huiles, les céréales, les épices, les boissons, les produits d’entretien, les cosmétiques, etc…

En 4 ans, le marché du « vrac hors frais » a été multiplié par 5, passant de 100 à 500 millions d’euros fin 2017. Pour autant, seulement 0,5% des Français consomment de manière régulière en vrac. Après un reportage sur la vente en vrac dans le Maine-Et-Loire, Anthony Jolly, journaliste, parlait du développement fulgurant du marché du vrac en s’appuyant sur les chiffres de Réseau Vrac :
- 18 épiceries vrac en 2015, 160 en 2018 (La France est leader mondial).
- C’est un marché qui pèse 500 millions d’euros en France, soit seulement 0,5% du marché de l’alimentation
- 30% d’un panier d’achat classique est disponible en vrac
- Entre 10 et 15% moins cher que des produits emballés équivalents

QUELS PRODUITS PEUT-ON TROUVER EN VRAC ? 
"Au départ, il n'y avait uniquement les classiques, les denrées sèches, les pâtes, fruits secs, mais aujourd'hui, nous trouvons de la lessive, des produits ménagers, et même des croquettes pour animaux ». Certains produits ne peuvent pas être vendus, comme la sauce tomate par exemple. C'est une question de conservation et d'altération du produit. Le vrac est globalement moins cher, entre 10 et 15% de moins que les produits emballés, grâce à l'absence d'emballage et donc de coût marketing. "Vous allez être gagnants sur les produits de base comme le riz et les pâtes. Certains produits sont parfois plus coûteux, comme le miel, car ils sont souvent issus de circuits courts, sont bio, de meilleure qualité que les miels classiques", conclut Anthony Jolly.

ORGANISATION DU MARCHÉ DU VRAC AVEC L’ASSOCIATION RÉSEAU VRAC
Les Français s’organisent et, grâce à l’association réseau vrac, commencent à se structurer afin de donner à ce secteur toutes les garanties nécessaires à son bon fonctionnement. La Recharge, Le Bocal, Le Gramme de folie, Day by day… Les épiceries 100 % vrac ont le vent en poupe ! De plus en plus de points de vente ouvrent leurs portes en France et on estime aujourd’hui que 1,5 % de nos concitoyens achètent des produits en vrac au moins une fois par mois. Moins de déchets, moins de gaspillage alimentaire et moins de dépenses, le concept attire de plus en plus de consommateurs français. 
« Le vrac séduit tous les types de population, tous les âges, tous les milieux sociaux, explique Célia Rennesson, directrice de l’association Réseau Vrac. Ce type de commerce répond toujours au moins à un besoin. Personnes âgées en quête de lien social, étudiants à petit budget, personnes à la fibre écologique, d’autres qui trouvent ça ludique, celles qui cherchent à faire des économies… 

Créée en mars 2016, l’association Réseau Vrac rassemble tous les professionnels du vrac, franchisés, indépendants, fournisseurs de produits et de services. Aujourd’hui, Réseau Vrac est la seule organisation de ce secteur au niveau mondial, elle compte plus de 350 membres issus de France et d’ailleurs, avec une nouvelle demande d’adhésion chaque jour. « Avec 140 épiceries spécialisées dans la vente en vrac, la France est le premier pays au monde sur ce secteur. L’association Réseau Vrac, ambitionne de structurer ce secteur naissant. » Aujourd’hui, le vrac est présent quasiment partout, que ce soit dans les magasins spécialisés bio, tels que Biocoop, Bio c’ bon, Naturalia, que dans les hypermarchés (Auchan, Carrefour, Intermarché) et les supérettes. 
C’est un phénomène qui touche quasiment tout le secteur de la distribution. « Il y a les épiceries spécialisées dans le vrac dont c’est le métier, mais pour tous les autres, cette activité reste marginale, aussi bien pour la GMS, que pour les réseaux spécialisés bio où le vrac ne dépasse pas 10 % du chiffre d’affaires. »

PRÉCISION SUR LA MÉTHODE DU « VRAC »
Il convient de faire un point sur ce que l’on appelle « vrac ». Pour comprendre, il faut distinguer le vrac du réfrigérateur du vrac du placard. Le vrac du réfrigérateur n’a jamais cessé d’exister. Il s’agit de fruits et de légumes, de charcuterie, de fromage à la coupe ou de crémerie… Le renouveau se situe au niveau du « vrac du placard », c’est-à-dire des denrées alimentaires sèches, pâtes, riz, les épices… ainsi que certains produits non-alimentaires ménagers, lessives, cosmétiques, dentifrices… Et comme pour toute nouvelle activité, le vrac souffre d’un certain manque de cadre. Il n’y a aucune règle, aucune procédure. Il faut professionnaliser les pratiques pour permettre au vrac de se développer dans les meilleures conditions et de façon pérenne. Le but de Réseau Vrac, c’est qu’un maximum de consommateurs puisse faire leurs courses en vrac de façon sécurisée. Dans un premier temps, il s’agit de :
- Rassembler et de fédérer l’ensemble des acteurs.
- D’homogénéiser les pratiques en matière de réglementation et d’hygiène
- De lever les barrières à son bon développement. 
- Mise en place des formations pour accompagner les entrepreneurs souhaitant ouvrir un commerce de vente en vrac. 
- Mise en place des bonnes pratiques d’hygiène.
- Desserrer quelques freins à la vente en vrac, notamment la vente de produits assortis d’un signe de qualité IGP, AOP, AOC…

LES PROBLÉMATIQUES ET SOLUTIONS DU VRAC
- Un modèle pas simple à mettre en place.
Si l’on regarde du côté de la grande distribution, seulement 20% des grandes surfaces (tout formats confondus) sont équipées d’un rayon selon nos estimations. Parce que le vrac requiert du temps, de la main d’œuvre, du suivi et de l’adaptation. Les produits livrés doivent être transvasés par le magasin dans des bacs ou des silos. Ces bacs et ces silos doivent ensuite être nettoyés à chaque changement de lot. Le rayon vrac doit être régulièrement inspecté et nettoyé au cours de la journée pour être propre et accueillant. Les vendeurs doivent être disponibles et connaître les produits pour conseiller les clients. Sans oublier l’investissement initial qui n’est pas des moindres comparé à un rayon traditionnel. En somme, se lancer dans le vrac ne s’improvise pas et ce rayon exige du temps et de la main d’œuvre dédiée. Ce qui n’est pas le modèle actuel de la grande distribution.  

- Une offre de produits limitée
Tous les produits ne se vendent pas en vrac du fait de freins réglementaires, techniques et économiques. Par exemple, l’huile d’olive qui est la deuxième huile consommée en France, est interdite à la vente en vrac au niveau européen. Les produits secs sous SIQO (Label Rouge, IGP ou AOP/AOC) ont des cahiers des charges inadaptés qui ne prévoient pas leur vente en vrac. Pour les produits fragiles comme la compote, ou les boissons végétales, il n’y pas encore de dispositifs permettant le self-service de ces produits dans les conditions d’hygiène attendues et avec un modèle économique viable. Enfin, depuis plus de 50 ans, les fabricants emballent leurs produits dans des sachets de petite quantité et leurs outils de production ne sont pas ou plus adaptés à la production en vrac dans des sacs de gros volumes.

- Un manque de confiance
Bien qu’ancien et familier, le vrac peut faire peur en matière d’hygiène, de traçabilité et de qualité. La notion d’hygiène est très prégnante dans notre quotidien, les consommateurs ne sont plus habitués à manipuler les produits puisqu’ils achètent emballés et certains rayons vrac ne sont pas toujours bien tenus. Certains consommateurs peuvent s’interroger sur l’origine des produits en vrac, leur conservation ou leur numéro de lot par exemple, puisqu’ils n’ont plus les emballages d’origine. Enfin, les produits actuellement vendus en vrac sont dépourvus de marque. Or, celle-ci représente le plus souvent un gage de qualité et de confiance.

- Accompagner et former les magasins
À chaque obstacle sa solution. Le développement et la pérennisation des points de vente proposant du vrac ne se fera pas sans la formation de tous les acteurs. Le modèle du vrac étant spécifique, ouvrir son épicerie vrac ou concevoir un rayon vrac ne s’improvise pas. Une réglementation et des bonnes pratiques d’hygiène doivent être respectées afin de se conformer à la loi et assurer la santé des consommateurs.

- Accroître l’offre de produits disponibles en vrac
Il faut faire des propositions et négocier point par point avec les autorités ou les organismes compétents. Maintenant que la demande est présente et qu’il y a un marché, il est nécessaire d’inciter les fabricants à innover pour trouver des solutions techniques et viables permettant de distribuer les produits fragiles en vrac. Ceci pourrait passer par la création d’un Lab de l’Innovation dédié au vrac auquel notre association réfléchit. L’essor du vrac va bouleverser les habitudes. Les marques vont devoir repenser leurs discours marketing et leur communication dans le contexte du vrac. Les fabricants devront revoir leurs lignes de production, leurs documents techniques, leurs logistiques, etc.. 

- Sensibiliser les consommateurs à la vente en vrac
Pour inciter les consommateurs à se mettre au vrac, il faut tout d’abord un écosystème complet et qui inspire confiance. Autrement dit, que le citoyen puisse trouver tout en vrac, partout et sans questionner la qualité des produits. Une fois ces conditions réunies, il faut inciter le consommateur à enclencher le changement. Cela peut se faire par des campagnes de sensibilisation, par des conférences, des ateliers, des manifestations...

- Acheter selon ses besoins
Accessibles en libre-service, les aliments en vrac présentent beaucoup d'avantages. Ils nécessitent moins de manutention de la part de la grande surface qui transvase simplement les produits d'un contenant à l'autre. C'est au client de se servir lui-même directement au distributeur, selon la quantité dont il a besoin. D'abord cantonné aux produits secs bio (raisins, amandes...), le vrac permet surtout « d'acheter en fonction de ses besoins, le consommateur n'est plus poussé à stocker de grandes quantités et à avancer de l'argent pour faire des économies, résume Flore Berlingen, directrice de l'association indépendante Zero Waste France. Il jette moins.

LES SOURCES
www.leparisien.fr,www.rungisinternational.com,www.reseauvrac.org,www.socialter.fr

LA MARQUE MAZAKI
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